28 mars 2006
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Journée de grève générale, part IV
Mais bon, je ne suis pas pris dans la manif, je suis tranquillement chez moi, assis devant mon ordi et mon poste de radio, étrangement calé sur Europe 1 (ah oui ! c’est ma copine, elle écoute l’émission de Morandini le matin), me diffuse les bêtises de la bande à Ruquier et sa bande (je n’ai même pas levé le petit doigt pour changer de fréquence, c’est dire combien je suis militant) entrecoupées régulièrement par les radotages du flash info spécial, qui scotche sur les chiffres des manifs anti-CPE. La mobilisation serait très forte, les policiers auraient dénombré 900 000 manifestants en France sans compter Paris, ce qui amènerait facilement le score à 1 million de manifestants. Les syndicats, eux, indiquent carrément 2 millions de manifestants, voire 2 millions 600 000 d’après la CGT. Parmi les chômeurs et les étudiants, il y aurait même des salariés, des retraités et bien évidemment des casseurs présents depuis le début du défilé, mais qui auraient été mieux contenus que la semaine dernière. A ce stade, qu’importent les chiffres, cette manifestation serait historique. Ce serait de loin la manifestation française contemporaine la plus importante depuis belle lurette. (Alors, franchement, qu’est-ce qu’un pèlerin supplémentaire comme moi aurait changé, si ce n’est apporter un numéro de plus ? Je suis bien mieux chez moi en compagnie de Ruquier et sa bande ou ensuite Pierre-Louis Basse – sa voix ressemble étrangement à celle d’Yves Calvi – qui discute avec ses invités de l’inflation des diplômes. D’ailleurs, le bougre vient de m’apprendre pourquoi le morceau "Up and Down" des Lofteurs number one vient régulièrement me tourner en tête alors que je ne lui ai rien demandé : la mélodie de cette chanson est calquée sur celle de "Vive les vacances" de Dorothée. Et Ruquier et sa bande de lancer un bootleg de fou entre Dorothée et les Lofteurs, qui ferait pâlir d’envie DJ Zebra.) Mais ça ne fait ni chaud ni froid à Villepin. Retranché à l’Assemblée, il rejète toujours l’ultimatum de la rue.
Mais bon, je ne suis pas pris dans la manif, je suis tranquillement chez moi, assis devant mon ordi et mon poste de radio, étrangement calé sur Europe 1 (ah oui ! c’est ma copine, elle écoute l’émission de Morandini le matin), me diffuse les bêtises de la bande à Ruquier et sa bande (je n’ai même pas levé le petit doigt pour changer de fréquence, c’est dire combien je suis militant) entrecoupées régulièrement par les radotages du flash info spécial, qui scotche sur les chiffres des manifs anti-CPE. La mobilisation serait très forte, les policiers auraient dénombré 900 000 manifestants en France sans compter Paris, ce qui amènerait facilement le score à 1 million de manifestants. Les syndicats, eux, indiquent carrément 2 millions de manifestants, voire 2 millions 600 000 d’après la CGT. Parmi les chômeurs et les étudiants, il y aurait même des salariés, des retraités et bien évidemment des casseurs présents depuis le début du défilé, mais qui auraient été mieux contenus que la semaine dernière. A ce stade, qu’importent les chiffres, cette manifestation serait historique. Ce serait de loin la manifestation française contemporaine la plus importante depuis belle lurette. (Alors, franchement, qu’est-ce qu’un pèlerin supplémentaire comme moi aurait changé, si ce n’est apporter un numéro de plus ? Je suis bien mieux chez moi en compagnie de Ruquier et sa bande ou ensuite Pierre-Louis Basse – sa voix ressemble étrangement à celle d’Yves Calvi – qui discute avec ses invités de l’inflation des diplômes. D’ailleurs, le bougre vient de m’apprendre pourquoi le morceau "Up and Down" des Lofteurs number one vient régulièrement me tourner en tête alors que je ne lui ai rien demandé : la mélodie de cette chanson est calquée sur celle de "Vive les vacances" de Dorothée. Et Ruquier et sa bande de lancer un bootleg de fou entre Dorothée et les Lofteurs, qui ferait pâlir d’envie DJ Zebra.) Mais ça ne fait ni chaud ni froid à Villepin. Retranché à l’Assemblée, il rejète toujours l’ultimatum de la rue.