25 mars 2006
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Dandys' Factory
L'Odditorium c'était un fantasme pour les Dandys Warhols : celui de monter le lieu "où tout arrive", confie Zia, un endroit parfait qui combine domicile personnel et studio d’enregistrement, vie en communauté et émulation créative. Aujourd’hui, grâce aux revenus publicitaires générés "Bohemian Like You", le rêve est devenu réalité. Zia nous guide dans cet espace où les décorations hippies côtoient des installations hi-tech. Imaginez : "Dans l'entrée, des chaises de théâtre longent le mur. A gauche, il y a le bureau où Goffman dirige notre site web et où l'on fera tout notre travail d'édition. A droite, la salle à manger couvertes de nappes en mousseline, une longue table en bois, une énorme cuisine aussi, suréquipée, avec un énorme frigo… Je n'ai jamais vécu dans une maison comme ça !" Chacun des membres y trouve son bonheur. Peter, lui, s'attarde à nous décrire l'équipement technique, le projecteur, le son surround, l'écran vidéo, la bibliothèque qui occupent le grand salon, ainsi que l'iPod qu'il laisse presque en permanence branché dans le studio, avec ses 1608 chansons enregistrées. "Des classiques. Dylan, beaucoup de Dylan." Top du top, l'Odditorium abrite une scène, qu'ils ont eux-mêmes installée : "La meilleure de Portland, la meilleure où j'ai jamais joué, super solide", s'enflamme Zia.
Faut-il voir dans l’Odditorium leur Factory à eux ? "Oui, c'est amené à le devenir, dit Peter. Quand on aura installé le studio, on va commencer à monter notre propre label, produire des amis, des projets parallèles. Ce sera une vraie production, car on aura le studio, la vidéo, l'édition, la photographie, tout dans l'appart et on pourra jouer. Toujours." Ils pourront travailler à leur rythme, en laissant leur quotidien bohème "contaminer" leurs créations, pour le meilleur et pour le pire. "C'est dur de bosser quand il est l'heure de se mettre à table, ça tourne tout le temps à la fête !", avoue Zia. La vie n'est donc pas si déjantée que ça à l'Odditorium. Il y a une heure pour manger, même si en ce moment même le frigo ne compte que quelques bières, aux dires de Peter.
L'ambiance chez les Dandys serait-elle plus proche d'un épisode de Friends que du fantasme warholien de la Factory ? On n’y a pas installé des caméras fonctionnant 24h sur 24 et 7 jours sur 7 pour pouvoir répondre. Mais cet appart semble être le remède pour relancer la vie du groupe et le maintenir soudé au moment où il pourrait pâtir de l’envie qu’ont la plupart des membres du groupe de fonder une famille. "La vie d'un groupe de rock n'est certes pas facile tous les jours", dit Zia mais "il y a des gens pour qui c'est plus dur, ceux qui font un boulot qu'ils n'aiment pas. Ce qui est dur c’est de garder l’envie intacte. Certains groupes perdent de vue la raison qui les a poussée à monter un groupe. Ils veulent juste impressionner leurs amis ou entrer en compétition avec d'autres groupes, ce qui, en soi, n'est franchement pas amusant." A notre grand bonheur, les Dandys n'ont pas suivi cette voie. Une question de temps ?
En 2003, les Dandys ont concrétisé un rêve : gagner assez d'argent pour être indépendant en s’offrant l'Odditorium, un appartement où se téléscope lieu de vie et lieu de travail.
L'Odditorium c'était un fantasme pour les Dandys Warhols : celui de monter le lieu "où tout arrive", confie Zia, un endroit parfait qui combine domicile personnel et studio d’enregistrement, vie en communauté et émulation créative. Aujourd’hui, grâce aux revenus publicitaires générés "Bohemian Like You", le rêve est devenu réalité. Zia nous guide dans cet espace où les décorations hippies côtoient des installations hi-tech. Imaginez : "Dans l'entrée, des chaises de théâtre longent le mur. A gauche, il y a le bureau où Goffman dirige notre site web et où l'on fera tout notre travail d'édition. A droite, la salle à manger couvertes de nappes en mousseline, une longue table en bois, une énorme cuisine aussi, suréquipée, avec un énorme frigo… Je n'ai jamais vécu dans une maison comme ça !" Chacun des membres y trouve son bonheur. Peter, lui, s'attarde à nous décrire l'équipement technique, le projecteur, le son surround, l'écran vidéo, la bibliothèque qui occupent le grand salon, ainsi que l'iPod qu'il laisse presque en permanence branché dans le studio, avec ses 1608 chansons enregistrées. "Des classiques. Dylan, beaucoup de Dylan." Top du top, l'Odditorium abrite une scène, qu'ils ont eux-mêmes installée : "La meilleure de Portland, la meilleure où j'ai jamais joué, super solide", s'enflamme Zia.
Faut-il voir dans l’Odditorium leur Factory à eux ? "Oui, c'est amené à le devenir, dit Peter. Quand on aura installé le studio, on va commencer à monter notre propre label, produire des amis, des projets parallèles. Ce sera une vraie production, car on aura le studio, la vidéo, l'édition, la photographie, tout dans l'appart et on pourra jouer. Toujours." Ils pourront travailler à leur rythme, en laissant leur quotidien bohème "contaminer" leurs créations, pour le meilleur et pour le pire. "C'est dur de bosser quand il est l'heure de se mettre à table, ça tourne tout le temps à la fête !", avoue Zia. La vie n'est donc pas si déjantée que ça à l'Odditorium. Il y a une heure pour manger, même si en ce moment même le frigo ne compte que quelques bières, aux dires de Peter.
L'ambiance chez les Dandys serait-elle plus proche d'un épisode de Friends que du fantasme warholien de la Factory ? On n’y a pas installé des caméras fonctionnant 24h sur 24 et 7 jours sur 7 pour pouvoir répondre. Mais cet appart semble être le remède pour relancer la vie du groupe et le maintenir soudé au moment où il pourrait pâtir de l’envie qu’ont la plupart des membres du groupe de fonder une famille. "La vie d'un groupe de rock n'est certes pas facile tous les jours", dit Zia mais "il y a des gens pour qui c'est plus dur, ceux qui font un boulot qu'ils n'aiment pas. Ce qui est dur c’est de garder l’envie intacte. Certains groupes perdent de vue la raison qui les a poussée à monter un groupe. Ils veulent juste impressionner leurs amis ou entrer en compétition avec d'autres groupes, ce qui, en soi, n'est franchement pas amusant." A notre grand bonheur, les Dandys n'ont pas suivi cette voie. Une question de temps ?